1. Lisez la proposition d'écriture du jour. 2. Lancez le compteur situé en haut à droite de l'écran ou utilisez votre montre ou votre horloge interne. 3. Passez les 60 secondes suivantes (ou moins ou plus selon l'inspiration) à écrire soit une réponse à la proposition d'écriture, soit tout autre chose qui vous est venu à l'esprit.
Postez votre contribution dans la section "commentaires" de chaque article si votre réponse est "tout public". Ou vous pouvez utiliser votre traitement de texte ou la bonne vieille méthode papier-crayon. C'est vous qui voyez!
Aujourd'hui, prenez uneminute pour écrire!
lundi 27 septembre 2010
Proposition d'écriture du jour: naissance
Imaginez que vous pouvez vous souvenir des premiers instants de votre vie (juste après votre naissance) et décrivez vos sensations.
un jour brumeux de fin janvier... mon petit berceau avec une couverture vert pâle et rose que ma grand-mère avait tricoté... je crois bien que la lumière tamisée de la chambre m'a fait pleurer... un peu ! pas trop, car déjà les bras douillets et sucrés de ma maman me serraient très tendrement comme pour me dire (dans une langue que seules les mamans maîtrisent): " tu vas voir mon Ange... nous allons être heureuses, tu seras la prunelle de mes yeux et je serai celle sur qui tu pourras t'appuyer... toujours..."
Lundi matin, 7h : le travail commence... Inspirez, poussez, souriez :-) Et voilà, trente-six ans plus tard, je n'aime toujours pas me lever le matin, mettre le nez dehors et faire bonne figure toute la journée, cinq jours d'affilée ; c'est tellement mieux de rester au chaud !
Le jour est déjà bien levé, c’est l’hiver, il fait clair et froid. L’ambiance est paisible. Le bonheur et la quiétude inondent la chambre de la clinique Sainte Claire.
Oh ça fait mal tout cet air d'un coup! Ah mais non en fait ça fait du bien après un instant. Mais ces lumières blafardes... Je ne peux pas ouvrir les yeux. Tous ces gens qui s'affairent autour de moi, je veux un peu de tranquillité!
Moi, je veux sortir. Oui, mais l'hôpital est bondé. Un lit dans le couloir aux courants d'air. Merci, quel accueil ! Ca court dans tous les sens. Ah, quand même, la table d'accouchement. On est au moins huit ici... quatre qui veulent sortir et quatre qui crient. Bon ça ira quand même. Toute façon pas le choix. La sage-femme se lave les mains, elle ne nous regarde même pas. Je l'entends "Poussez madame, poussez madame". Et ma mère en colère "Je pousserais si je veux". Et oh, j'y suis pour rien moi...d'abord m'en fous, j'veux sortir. Blourps, ça y est ! Ejectée. Pas de quoi en faire un plat. J'ai soif, fait froid pour un mois de mai... c'est qui ces trois là, ils sentent la barbe à papa et les manèges... ah oui, cette chanson qui tourne en boucle, c'est l'ducasse en bas de la rue ! Ca gueule dans la pièce à côté, encore un qui veut sortir. Les cris, ça me connaît, ils tournent dans mon corps, c'est l'agonie de mon tonton, Paul, on est venu tous les jours le voir, avant, avant qu'il parte, avant que j'arrive. Maintenant c'est mon tour, mon tour de vivre. Declorima
Ayé... A peine suis-je née qu'on me refourgue déjà un stylo entre les doigts, ou plutôt un clavier sous les mains ! Mais que vais-je bien pouvoir en faire en à peine 60 secondes ?... Trop dur, la vie !
Née aux forceps, je n'étais pas à mon avantage pour faire ma grande entrée dans la vie!!! Et ma soeur, du haut de ses 4 ans qui interpelle le docteur d'un "et pourquoi elle est toute rouge ma petite soeur?" Et lui de répondre, du tac au tac "parce que la valise était trop petite!!!" C'était en 1961; y'avait du boulot pour l"éducation sexuelle!!!
Ma Biche belle.... je ne t'ai pas fait naitre, ils ont ouvert tout grand mon ventre pour t'en sortir. Tu n'as pas été accueillie par mes bras, ni posée sur mon ventre pour y entendre le rythme rassurant de mon coeur. Tu as connu d'abord le blanc et le froid des carrelages de salles d'op, mais bien vite, sitôt qu'ils t'ont posée contre moi un moment plus tard, je t'ai enveloppée pour toujours du voile de mon amour
Les repas de Noël sont terminés. Nous sommes le 25 au soir, c'est à ce moment précis que je décide d'arriver, départ pour l'hôpital, dans le calme, je suis pressée mais pas trop. Quelques heures plus tard dans la nuit, je nais, toute petite. Un autre cadeau de Noël pour ma famille A.
Veille de Noël, repas bien arrosé, je décide de faire mon arrivée, ma mère est remontée: Elle est amenée à la clinique sans avoir pu toucher au dessert. Accouchement passé, mon père est inquiet: Je ressemble à un petit trisomique avec mes yeux tous rouges. Le médecin le rassure: Tout va bien ! 30 ans plus tard, je confirme que le médecin s'est planté: Je suis bien un indécrottable demeuré.
un jour brumeux de fin janvier...
RépondreSupprimermon petit berceau avec une couverture vert pâle et rose que ma grand-mère avait tricoté...
je crois bien que la lumière tamisée de la chambre m'a fait pleurer... un peu ! pas trop, car déjà les bras douillets et sucrés de ma maman me serraient très tendrement comme pour me dire (dans une langue que seules les mamans maîtrisent):
" tu vas voir mon Ange... nous allons être heureuses, tu seras la prunelle de mes yeux et je serai celle sur qui tu pourras t'appuyer... toujours..."
Le cordon ombilical tourné trois fois autour du coup. "Maman vite sors moi de là que je puisse respirer !!"
RépondreSupprimerLundi matin, 7h : le travail commence...
RépondreSupprimerInspirez, poussez, souriez :-)
Et voilà, trente-six ans plus tard, je n'aime toujours pas me lever le matin, mettre le nez dehors et faire bonne figure toute la journée, cinq jours d'affilée ; c'est tellement mieux de rester au chaud !
En ce froid hiver de décembre 1952,une douce maman m'a mise au monde et il me semble ressentir encore son immense bonheur!!
RépondreSupprimerhuuummmm... tiens il fait jour par là...
RépondreSupprimerque vais-je découvrir ? allons faire un tour pour voir...
Oh ! formidable, merveilleux... et hop ! en avant pour l'aventure !
et voilà que tout apporte une nouvelle vague de sensations toutes aussi fortes qu'indescriptibles...
la vie ensuite n'est plus que du déjà vécu... à moins de renaitre à l'infini !
Le jour est déjà bien levé, c’est l’hiver, il fait clair et froid. L’ambiance est paisible. Le bonheur et la quiétude inondent la chambre de la clinique Sainte Claire.
RépondreSupprimerOh ça fait mal tout cet air d'un coup! Ah mais non en fait ça fait du bien après un instant. Mais ces lumières blafardes... Je ne peux pas ouvrir les yeux. Tous ces gens qui s'affairent autour de moi, je veux un peu de tranquillité!
RépondreSupprimerMerci à vous d'être venus participer! J'espère vous revoir demain!
RépondreSupprimerMoi, je veux sortir. Oui, mais l'hôpital est bondé. Un lit dans le couloir aux courants d'air. Merci, quel accueil ! Ca court dans tous les sens.
RépondreSupprimerAh, quand même, la table d'accouchement. On est au moins huit ici... quatre qui veulent sortir et quatre qui crient. Bon ça ira quand même. Toute façon pas le choix.
La sage-femme se lave les mains, elle ne nous regarde même pas. Je l'entends "Poussez madame, poussez madame". Et ma mère en colère "Je pousserais si je veux". Et oh, j'y suis pour rien moi...d'abord m'en fous, j'veux sortir.
Blourps, ça y est ! Ejectée. Pas de quoi en faire un plat. J'ai soif, fait froid pour un mois de mai... c'est qui ces trois là, ils sentent la barbe à papa et les manèges... ah oui, cette chanson qui tourne en boucle, c'est l'ducasse en bas de la rue !
Ca gueule dans la pièce à côté, encore un qui veut sortir. Les cris, ça me connaît, ils tournent dans mon corps, c'est l'agonie de mon tonton, Paul, on est venu tous les jours le voir, avant, avant qu'il parte, avant que j'arrive. Maintenant c'est mon tour, mon tour de vivre.
Declorima
Ayé... A peine suis-je née qu'on me refourgue déjà un stylo entre les doigts, ou plutôt un clavier sous les mains ! Mais que vais-je bien pouvoir en faire en à peine 60 secondes ?... Trop dur, la vie !
RépondreSupprimerNée aux forceps, je n'étais pas à mon avantage pour faire ma grande entrée dans la vie!!! Et ma soeur, du haut de ses 4 ans qui interpelle le docteur d'un "et pourquoi elle est toute rouge ma petite soeur?" Et lui de répondre, du tac au tac "parce que la valise était trop petite!!!" C'était en 1961; y'avait du boulot pour l"éducation sexuelle!!!
RépondreSupprimerMa Biche belle.... je ne t'ai pas fait naitre, ils ont ouvert tout grand mon ventre pour t'en sortir. Tu n'as pas été accueillie par mes bras, ni posée sur mon ventre pour y entendre le rythme rassurant de mon coeur. Tu as connu d'abord le blanc et le froid des carrelages de salles d'op, mais bien vite, sitôt qu'ils t'ont posée contre moi un moment plus tard, je t'ai enveloppée pour toujours du voile de mon amour
RépondreSupprimerje n'ai rien demandé et me voilà, j'ai eu beau me tourner à l 'envers ils m'ont trouvée, je leur en veux, je crie, je hurle, je gueule !
RépondreSupprimerLes repas de Noël sont terminés. Nous sommes le 25 au soir, c'est à ce moment précis que je décide d'arriver, départ pour l'hôpital, dans le calme, je suis pressée mais pas trop. Quelques heures plus tard dans la nuit, je nais, toute petite. Un autre cadeau de Noël pour ma famille
RépondreSupprimerA.
Veille de Noël, repas bien arrosé, je décide de faire mon arrivée, ma mère est remontée: Elle est amenée à la clinique sans avoir pu toucher au dessert.
RépondreSupprimerAccouchement passé, mon père est inquiet: Je ressemble à un petit trisomique avec mes yeux tous rouges. Le médecin le rassure: Tout va bien !
30 ans plus tard, je confirme que le médecin s'est planté: Je suis bien un indécrottable demeuré.
né,
RépondreSupprimercrié
rouge
bleu,
manger chier, chier, manger, crier,
sourir
rire
soufrire
mourrir
vivre
rencontrer
aimer
hair
oublier
mourir
renaitre
re vivre
la naissance est une maladie mortelle sexuellement transmissible
J.