Ecrivez un texte bref contenant le mot "jardin".
La fiction du vendredi vous offre l'opportunité d'écrire une courte histoire. Vous pouvez écrire une minute ou plus. Et contrairement au reste de la semaine, vous pouvez poster votre texte dans les commentaires.
Comment ça marche?
1. Lisez la proposition d'écriture du jour.
2. Lancez le compteur situé en haut à droite de l'écran ou utilisez votre montre ou votre horloge interne.
3. Passez les 60 secondes suivantes (ou moins ou plus selon l'inspiration) à écrire soit une réponse à la proposition d'écriture, soit tout autre chose qui vous est venu à l'esprit.
Postez votre contribution dans la section "commentaires" de chaque article si votre réponse est "tout public". Ou vous pouvez utiliser votre traitement de texte ou la bonne vieille méthode papier-crayon. C'est vous qui voyez!
Aujourd'hui, prenez une minute pour écrire!
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3. Passez les 60 secondes suivantes (ou moins ou plus selon l'inspiration) à écrire soit une réponse à la proposition d'écriture, soit tout autre chose qui vous est venu à l'esprit.
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Aujourd'hui, prenez une minute pour écrire!
vendredi 15 octobre 2010
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La vie m'avait toujours parue plus douce au jardin. Quoi de plus agréable que de se laisser bercer sur une balancelle, ondulant au gré du vent, une brise fraîche venant caresser notre visage, et les rayons du soleil s'abattant sur un corps alangui par la chaleur?...Les paupières alourdies, l'esprit vagaboneur, je m'envolai vers des rêveries colorées, laissant mon esprit m'emmener là où lui seul savait. Et je profitais, je vivais intensément l'instant présent, le bonheur d'être en vie, le soleil sur ma peau, et lentement, délictament, un sourire venait se former sur mes lèvres...Je suis en vie, je suis heureuse, carpe diem !
RépondreSupprimer"J'ai oublié de rentrer le linge! Va le chercher s'il te plait" dit Maman.
RépondreSupprimerLe fil n'est pas loin de la maison, 20 mètres tout au plus, mais la nuit est sombre, sans lune. J'allume la lanterne extérieure, mais ses 40 watts ne font qu'un pâle halo qui n'éclaire guère que le porche.
Le cerisier et le pommier, qui servent à tendre le fil à linge deviennent des géants étendant leurs multiples bras tors vers moi, comme s'ils voulaient me happer! Bien sûr la chouette hulule dans le grand chêne ou le sapin majestueux.
Je martèle dans ma tête: "il n'y a rien, tu ne crains rien" mais je sens que mon ouie est en alerte, mes yeux fouillent l'obscurité et ma respiration est courte...
Le fil est un peu trop haut pour mes 8 ans et j'ai peine à attraper les épingles.... j'y arrive, sur la pointe des pieds, en tirant fort sur le linge.
"Il n'y a rien, tu ne crains rien..." mais dieu que ce fil est haut!!! Que la tâche est ardue!!! Comme le temps devient éternité!!!
C'est bon! Tout le linge est ramassé!
Je cours vers la maison.
Le pâle halo de la lanterne est mon sauveur.
Je reprends mon souffle, je crains qu'à la maison on se moque de moi si d'aucun devinait que j'ai eu peur.
" Tu en as bien mis du temps" dit Maman en m'observant du coin de l'oeil.
- Euh... c'est juste que le fil est un peu haut" bredouillè-je.
Maman ne dit rien de plus, mais la fois suivante elle s'esclama: "zut, j'ai encore oublié le linge dehors, il faut que j'aille le rentrer".
Elle avait compris que notre jardin qui la journée était mon terrain de jeux et d'aventures, dont je connaissais chaque recoin devenait, la nuit venue, le domaine des fantômes et de la peur enfantine.