1. Lisez la proposition d'écriture du jour. 2. Lancez le compteur situé en haut à droite de l'écran ou utilisez votre montre ou votre horloge interne. 3. Passez les 60 secondes suivantes (ou moins ou plus selon l'inspiration) à écrire soit une réponse à la proposition d'écriture, soit tout autre chose qui vous est venu à l'esprit.
Postez votre contribution dans la section "commentaires" de chaque article si votre réponse est "tout public". Ou vous pouvez utiliser votre traitement de texte ou la bonne vieille méthode papier-crayon. C'est vous qui voyez!
Aujourd'hui, prenez uneminute pour écrire!
dimanche 3 octobre 2010
Proposition d'écriture du jour: autobiographie
Ecrivez les premières lignes de votre autobiographie.
enfant de l'Amour, je devais arriver trop tôt dans l'existence de mon père... alors, je me retrouvais comme la petite bénédiction de ma maman qui envers et contre beaucoup, allait m'exhiber comme une petite princesse ne se séparant de moi que pour aller travailler là-bas dans cette Creuse si froide... mais je ne perdis pas au change... je grandissais dans un cocon d' Amour et de douceur entre les tartines de ma gd-mère, et les énormes câlins de mon gd-père, sans oublier les tentatives toujours infructueuses à ce jour de mon tonton-frère à m'apprendre les échecs....
Ma vie ne fut pas plus exceptionnelle que celle de quelqu'un d'autre mais j'ai toujours fait de mon mieux pour être quelqu'un de gentil. A la maison, il n'y avait que ça qui comptait: sois gentille, ne te fais pas remarquer.
C'est l'histoire d'une petite fille comme les autres ou pas. Elle découvre la lecture et s'y réfugie quand à la maison les choses ne tournaient pas rond. Et puis, c'est l'histoire d'une fille qui entre vite dans les rouages du monde des adultes alors, maintenant qu'elle est elle-même adulte , elle rêve de reécrire l'histoire de son enfance, des bribes ici et là ... En attendant, elle dévore Gulli !! :)
Lors d'une conférence animée par des psychiatres j'apprenais que chaque enfant à sa naissance passe un contrat implicite avec ses parents. Le bébé d'amour, le bébé qui recolle les morceaux, le bébé qui remplace un enfant disparu, le bébé non désiré, etc. Moi même enfant arrivé par accident ma mère a eu du mal à se faire à mon arrivée. Mais que signifie alors ce contrat? notre vie est-elle déjà toute tracée? une seule voie possible selon le contexte de notre naissance? A.
Quiche lorraine descendant d’un couple de mirabelles, j’ai attendu que mon enfance passe tant bien que mal en Haute-Patate. Par chance, mon éducation à base de cancoillotte n’a fait qu’alimenter ma gourmande curiosité. Après un perfectionnement fromager en plein pays du Comté et deux années de cure de gratin dauphi-noix, j’ai osé pousser les portes d’une autre « gastronomie », si on peut l’appeler ainsi : pain noir, charcutaille, babeurre et autre massepain m’ont vite fait rentrer au pays… Direction : la Capitale, ou plutôt sa banlieue, sa croûte, quoi… Où je me suis d’ailleurs encroûtée : sept ans dans la même zone d’appellation, un record ! Mais de chouilles en beuveries, le besoin de goûter à autre chose m’a rattrapée, pour me mener au pays roi des gourmands en mal d’authenticité : le Périgord. Aahh, le Périgord, ses fraises, ses noix, ses canards à toutes les sauces, son vin… sans oublier sa fameuse trappe d’Echourgnac ! Et pourtant, aussi incroyable que cela paraisse, tout ce beau panier garni n’a pas suffi à me rassasier. C’est là que je me suis dit qu’après tant d’étapes gastronomiques, je pourrais bien laisser de côté le contenu de mon assiette pour m’intéresser au contenant : et si mon salut se trouvait du côté des arts de la table ?... Ma destination fut alors toute trouvée : quelle autre ville que la capitale de la porcelaine aurait pu mieux m’accueillir pour donner un nouveau tournant à ma vie de gourmande ?!
enfant de l'Amour, je devais arriver trop tôt dans l'existence de mon père... alors, je me retrouvais comme la petite bénédiction de ma maman qui envers et contre beaucoup, allait m'exhiber comme une petite princesse ne se séparant de moi que pour aller travailler là-bas dans cette Creuse si froide... mais je ne perdis pas au change... je grandissais dans un cocon d' Amour et de douceur entre les tartines de ma gd-mère, et les énormes câlins de mon gd-père, sans oublier les tentatives toujours infructueuses à ce jour de mon tonton-frère à m'apprendre les échecs....
RépondreSupprimerMa vie ne fut pas plus exceptionnelle que celle de quelqu'un d'autre mais j'ai toujours fait de mon mieux pour être quelqu'un de gentil. A la maison, il n'y avait que ça qui comptait: sois gentille, ne te fais pas remarquer.
RépondreSupprimerC'est l'histoire d'une petite fille comme les autres ou pas. Elle découvre la lecture et s'y réfugie quand à la maison les choses ne tournaient pas rond. Et puis, c'est l'histoire d'une fille qui entre vite dans les rouages du monde des adultes alors, maintenant qu'elle est elle-même adulte , elle rêve de reécrire l'histoire de son enfance, des bribes ici et là ... En attendant, elle dévore Gulli !! :)
RépondreSupprimerLors d'une conférence animée par des psychiatres j'apprenais que chaque enfant à sa naissance passe un contrat implicite avec ses parents. Le bébé d'amour, le bébé qui recolle les morceaux, le bébé qui remplace un enfant disparu, le bébé non désiré, etc. Moi même enfant arrivé par accident ma mère a eu du mal à se faire à mon arrivée. Mais que signifie alors ce contrat? notre vie est-elle déjà toute tracée? une seule voie possible selon le contexte de notre naissance?
RépondreSupprimerA.
Quiche lorraine descendant d’un couple de mirabelles, j’ai attendu que mon enfance passe tant bien que mal en Haute-Patate. Par chance, mon éducation à base de cancoillotte n’a fait qu’alimenter ma gourmande curiosité. Après un perfectionnement fromager en plein pays du Comté et deux années de cure de gratin dauphi-noix, j’ai osé pousser les portes d’une autre « gastronomie », si on peut l’appeler ainsi : pain noir, charcutaille, babeurre et autre massepain m’ont vite fait rentrer au pays…
RépondreSupprimerDirection : la Capitale, ou plutôt sa banlieue, sa croûte, quoi… Où je me suis d’ailleurs encroûtée : sept ans dans la même zone d’appellation, un record ! Mais de chouilles en beuveries, le besoin de goûter à autre chose m’a rattrapée, pour me mener au pays roi des gourmands en mal d’authenticité : le Périgord.
Aahh, le Périgord, ses fraises, ses noix, ses canards à toutes les sauces, son vin… sans oublier sa fameuse trappe d’Echourgnac ! Et pourtant, aussi incroyable que cela paraisse, tout ce beau panier garni n’a pas suffi à me rassasier.
C’est là que je me suis dit qu’après tant d’étapes gastronomiques, je pourrais bien laisser de côté le contenu de mon assiette pour m’intéresser au contenant : et si mon salut se trouvait du côté des arts de la table ?... Ma destination fut alors toute trouvée : quelle autre ville que la capitale de la porcelaine aurait pu mieux m’accueillir pour donner un nouveau tournant à ma vie de gourmande ?!
Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous livrer, là, in peto, les secrets et méandres de ma vie et mon âme!!!
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