1. Lisez la proposition d'écriture du jour. 2. Lancez le compteur situé en haut à droite de l'écran ou utilisez votre montre ou votre horloge interne. 3. Passez les 60 secondes suivantes (ou moins ou plus selon l'inspiration) à écrire soit une réponse à la proposition d'écriture, soit tout autre chose qui vous est venu à l'esprit.
Postez votre contribution dans la section "commentaires" de chaque article si votre réponse est "tout public". Ou vous pouvez utiliser votre traitement de texte ou la bonne vieille méthode papier-crayon. C'est vous qui voyez!
J'avais à peine vingt ans, j'avais dégotté un job près de la gare St Lazare. A priori, il avait tout pour me plaire. Une librairie papeterie ! Un rêve...
Oui, mais des bouquins, il y en avait peu... Par contre, des milliers de petits articles, cachés dans des tiroirs innombrables ! Et cette vieille dame, un peu précieuse, qui me voyait frôler à chaque pas les échafaudages de cartons et autres fournitures diverses et fragiles posées par terre. Elle ne me trouvait pas délicate.Moi, brutale ? Elle aurait aimé me voir porter des chaussons dans son magasin.... Je n'étais heureuse que lorsqu'elle m'envoyait faire une livraison à l'autre bout de Paris, le plus loin possible !
Elle ne m'a pas gardé... je me demande encore pourquoi !
Job d'été. Le plus pourri de la terre ! C'était dans une cafétéria de grande surface, ma copine y bossait déjà depuis 1 semaine, elle faisait des glaces et des desserts et subissait les "une banana split... sans le slip, s'il vous plait !" Waaarf !!! 10 fois par jour... Mon boulot à moi consistait à débarrasser les plateaux, jeter les restes et ranger correctement assiettes verres et couverts avant de le poser sur le tapis roulant. J'étais seule là où nous aurions dû être 3. J'avais 18 ans et ne me faisait pas aux mains baladeuses des clients ni à leurs réflexions salaces. Ça commençait mal ! Lorsque le patron a en plus exigé que je vienne en jupe, j'ai tout plaqué, pris ma copine sous le bras et fichu le camp. C'était un job d'été, je pouvais me le permettre, mais je pense souvent à mes collègues d'un jour, qui elles, mères de famille, n'avaient d'autres choix que de rester !
J'avais à peine vingt ans, j'avais dégotté un job près de la gare St Lazare. A priori, il avait tout pour me plaire. Une librairie papeterie ! Un rêve...
RépondreSupprimerOui, mais des bouquins, il y en avait peu...
Par contre, des milliers de petits articles, cachés dans des tiroirs innombrables ! Et cette vieille dame, un peu précieuse, qui me voyait frôler à chaque pas les échafaudages de cartons et autres fournitures diverses et fragiles posées par terre.
Elle ne me trouvait pas délicate.Moi, brutale ? Elle aurait aimé me voir porter des chaussons dans son magasin....
Je n'étais heureuse que lorsqu'elle m'envoyait faire une livraison à l'autre bout de Paris, le plus loin possible !
Elle ne m'a pas gardé... je me demande encore pourquoi !
Job d'été. Le plus pourri de la terre ! C'était dans une cafétéria de grande surface, ma copine y bossait déjà depuis 1 semaine, elle faisait des glaces et des desserts et subissait les "une banana split... sans le slip, s'il vous plait !" Waaarf !!! 10 fois par jour... Mon boulot à moi consistait à débarrasser les plateaux, jeter les restes et ranger correctement assiettes verres et couverts avant de le poser sur le tapis roulant. J'étais seule là où nous aurions dû être 3. J'avais 18 ans et ne me faisait pas aux mains baladeuses des clients ni à leurs réflexions salaces. Ça commençait mal ! Lorsque le patron a en plus exigé que je vienne en jupe, j'ai tout plaqué, pris ma copine sous le bras et fichu le camp. C'était un job d'été, je pouvais me le permettre, mais je pense souvent à mes collègues d'un jour, qui elles, mères de famille, n'avaient d'autres choix que de rester !
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