J'inaugure une nouvelle catégorie. Désormais, le samedi, je vous propose d'écrire la suite d'un fragment de texte. Aujourd'hui, il s'agit du début d'un poème de Joseph Quesnel, que vous pourrez lire en intégralité ici après avoir écrit votre propre texte (on ne triche pas, hein? ;) )
Et pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec la poésie, rassurez-vous, personne n'a dit que vous étiez obligés d'écrire un poème.
Allez, on se lance!
"Une nuit que le dieu Morphée,
Sur ma paupière comprimée
..."
Une nuit que le dieu Morphée,
RépondreSupprimerSur ma paupière comprimée
Eut laissé de noirs songes imprimés
Dans notre lit je me tournais
Et point la ne te trouvais.
Me revint alors l'image de ce cercueil
Faisant de moi pour l'éternité un homme seul
une nuit que le dieu Morphée
RépondreSupprimersur ma paupière comprimée
avait laissé des bribes de rêves entre guillements
d'un bond je me suis levée
par la fenêtre entre-baillée
un regard, lointain et encore empreint de songes dorés, j'ai posé;
j'ai pris mon stylo mordoré
et d'une plume agile et enthousiasmée
j'ai griffonné le début de mon conte enchanté...
Anab
Une nuit que le dieu Morphée
RépondreSupprimerSur ma paupière comprimée
En mit que je dus avaler
Pour un horrible mal calmer
Je confondis nuit et journée
Et maudit Morphée à jamais.