1. Lisez la proposition d'écriture du jour. 2. Lancez le compteur situé en haut à droite de l'écran ou utilisez votre montre ou votre horloge interne. 3. Passez les 60 secondes suivantes (ou moins ou plus selon l'inspiration) à écrire soit une réponse à la proposition d'écriture, soit tout autre chose qui vous est venu à l'esprit.
Postez votre contribution dans la section "commentaires" de chaque article si votre réponse est "tout public". Ou vous pouvez utiliser votre traitement de texte ou la bonne vieille méthode papier-crayon. C'est vous qui voyez!
Aujourd'hui, prenez uneminute pour écrire!
jeudi 6 octobre 2011
Proposition d'écriture du jour (188): vitesse
Le paysage défile à vive allure. Vous allez vers votre but. Quel est-il et quel moyen de locomotion avez-vous choisi?
La tête baissée, je sens l'air fendre ma chevelure, j'observe le film des graviers se dérouler, plus vite, toujours plus vite, je fonce comme une malade à en oublier les autres... Tiens, les autres d'ailleurs, où sont-ils ?... Ah ben, ils sont déjà arrivés ! Moi qui me croyait en tête de course tellement ces graviers semblaient véloces... Décidément, j'aurai beau pédaler comme une tarée sur mon BMX, j'arriverai toujours dernière à la course du lotissement !
Je cours. Je cours si vite que plus rien ne m'entoure, je cours et j'ai 8 ans. Le vent me pousse dans le dos. J'ai 8 ans et rien ne m'arrête. Mes copains me diront que j'allais si vite que depuis mes genoux jusqu'à mes chaussures, on ne voyait que du flou, comme dans les comics. Je vais aimer cette comparaison. Mais pour l'instant je ne pense à rien d'autre, tendu vers la ligne d'arrivée, mes jambes sont directement attachées à mon cerveau qui ne donne qu'un ordre : plus vite ! Je ne vois plus rien, je n'entends pas les hurlements d'encouragements des copains. Et puis la ligne est là... je m'écroule... heureux comme jamais. Je viens de gagner. Ce soir, c'est moi le héros.
La tête baissée, je sens l'air fendre ma chevelure, j'observe le film des graviers se dérouler, plus vite, toujours plus vite, je fonce comme une malade à en oublier les autres... Tiens, les autres d'ailleurs, où sont-ils ?... Ah ben, ils sont déjà arrivés ! Moi qui me croyait en tête de course tellement ces graviers semblaient véloces... Décidément, j'aurai beau pédaler comme une tarée sur mon BMX, j'arriverai toujours dernière à la course du lotissement !
RépondreSupprimerJe cours. Je cours si vite que plus rien ne m'entoure, je cours et j'ai 8 ans. Le vent me pousse dans le dos. J'ai 8 ans et rien ne m'arrête. Mes copains me diront que j'allais si vite que depuis mes genoux jusqu'à mes chaussures, on ne voyait que du flou, comme dans les comics. Je vais aimer cette comparaison. Mais pour l'instant je ne pense à rien d'autre, tendu vers la ligne d'arrivée, mes jambes sont directement attachées à mon cerveau qui ne donne qu'un ordre : plus vite ! Je ne vois plus rien, je n'entends pas les hurlements d'encouragements des copains.
RépondreSupprimerEt puis la ligne est là... je m'écroule... heureux comme jamais. Je viens de gagner.
Ce soir, c'est moi le héros.