1. Lisez la proposition d'écriture du jour. 2. Lancez le compteur situé en haut à droite de l'écran ou utilisez votre montre ou votre horloge interne. 3. Passez les 60 secondes suivantes (ou moins ou plus selon l'inspiration) à écrire soit une réponse à la proposition d'écriture, soit tout autre chose qui vous est venu à l'esprit.
Postez votre contribution dans la section "commentaires" de chaque article si votre réponse est "tout public". Ou vous pouvez utiliser votre traitement de texte ou la bonne vieille méthode papier-crayon. C'est vous qui voyez!
C’est décidé. Je me traite correctement. Je retraite le temps, je regarde passer le tram qui envoient ses occupants vers des bureaux et des ateliers et des salles de cours et d’autres endroits où sont traités les affaires vitales d’une économie traitant parfois ses acteurs comme les sous-traitants de ses bénéfices... Le vent balaie les nuages. Je balaie ma vie d’un passage d’oiseaux chantants. Le tram s’en va, d’autres gens arrivent sur les quais. Je tourne les talons sur ma vie d’avant, je regard l’avenir qui toise le passé, je regarde devant moi. Il est temps d’apprendre le temps, il est temps de le dompter. Je vais maintenant temporiser. Et commencer par aller devant cette école, où ma petite-fille va bientôt crier « Papy ! ». Deux mots résumeront ma vie : Papa et Papy. Ils sont les pourvoyeurs du temps qui passe, et les détenteurs du bonheur absolu. Un autre tram arrive. Je ne regarde plus. Je marche. Loin devant.
Plus jeune c'était un mot qui avait de l'importance, c'était l'avenir, la carotte qui fait avancer. Je bosse, j'ai pas forcément le temps mais j'en profiterai à la retraite comme ont pu le faire nos grand-parents! aujourd'hui c'est l'inverse, je me dis faut que j'en profite maintenant sinon ce sera trop tard, c'est désormais abstrait pour moi la retraite, je suis convaincue que nous n'aurons pas de retraite, dans 30 ans ça n'existera plus ce sera fini depuis longtemps, ou alors dans quel état je serai? alors vivre le moment si c'est possible, ne pas attendre des moments que nous n'aurons peut être jamais. carpe diem A.
mon premier jour de retraite... je m'interroge sur le sens même de ce que pourra signifier "retraite" le jour venu... désormais je dois user ma plume jusqu'à plus soif pour partager mes mots avec les autres... alors j'en veux encore et encore des lundis au soleil ou pas !!! ma retraite ne sera jamais celle du coeur, jamais celle des amis et jamais celle qui vous isole, vous laisse grignoter par la maladie de fatigue d'avoir trimé une vie durant...pour rien... ma retraite sera fête chaque jour où mes yeux s'ouvriront encore sur le rire de mes enfants, de leurs enfants et sur les fleurs de mon jardin que j'aurais à l'oeil... j'ose espérer que je ne fânerais pas trop tôt tout comme les fleurs que j'apprécie... ma retraite sera dorée, poivrée, dansante et parfois peut-être mélancolique mais juste pour dire... tu te rend compte le terme retraite n'existe plus dans le dictionnaire... ( sic) !!! allez !! au boulot maintenant !
Je ne comprends pas ! Nous étions là pour aller de l'avant, pourquoi ? J'ai mal, je sens comme une douleur et je ne peux entendre avec exactitude ce qu'il se passe, c'est flou mais j'entends bien ce qu'il se passe au loin. Les coups de canons déchirent mes oreilles, je deviens fou, c'est pire qu'une migraine. Ils passent tous et s'en vont aussi vite qu'une balle vous transpercerait la poitrine, d'ailleurs, je crois que c 'est mon cas... oui c'est ici que je l'ai, la poche intérieure droite de ma veste, enfin ce qu'il en reste, la photo de ma fille que je n'ai jamais connue, elle est belle même si au tour de moi je sens la mort et que mon accoutrement est plus que laborieux. Je la regarde, je l'observe, elle est magnifique, comme sa mère, que je ne reverrais probablement pas, je le comprends... cette douleur, c'est insoutenable. ils approchent et le miens s'en vont, ils m'abandonnent, d'ailleurs je crois que je ne pourrais rien faire de plus que contempler le désastre de l'homme, des corps, des marres de sang, une vraie piscine de l'enfer... il pleut, je sens quelque chose enfin, a défaut de sentir mes jambes, il fait froid, je suis seul là au milieu de ce champs mortel, il n'y a que le désespoir et la faucheuse qui sont au rendez vous de la folie des hommes. Je suis ici et ailleurs en même temps, je commence à avoir peur, je n'arrive plus à tenir ma fille dans ma main ou mes bras, mais j'entends encore ce signal au loin, probablement la dernière fois, ils annoncent bel et bien l'amère signal de la défaite, une retraite bien mérité pour des hommes comme moi. J'aimerais les serrer encore une fois dans mes bras mais j'ai beau tendre la main encore une fois, l'extrémité de mon bras ne les trouve pas... J'ai mal, j'ai ... mal ... horrible...ment..mal...
Nous y voilà, je savais bien qu'un jour il me faudrait arrêter, arrêter de travailler, mais aussi arrêter d'avoir un objectif tous les matins, arrêter aussi de gagner de l'argent, et j'en passe. Et quelle raison vais-je pouvoir me donner, pour mettre un pied en dehors de mon lit chaque matin... Je suis devenue une personne sans but et sans volonté, c'est ainsi. La société a voulu faire de moi quelques chose, me faire croire que tout ça avait un sens et puis un jour mes os ne sont plus assez solide pour que je puisse servir alors on m'a mis à la RETRAITE.
J'ai 70 ans passés et voilà, c'est fini. J'ai mal partout ce matin et je regarde avec un peu d'angoisse le vélo électrique qu'ils m'ont offert hier soir... Quelle idée quand même, j'ai dû le mettre sur le balcon... Pas de garage à vélo dans mon HLM...Est-ce que je vais avoir le temps d'en profiter,d'ailleurs, de ce foutu vélo... Je repense à cette fameuse année 2010 à partir de laquelle tout a changé, j'aurais dû plus lutter, un plus un ça peut faire des millions, j'aurais dû...
J’ai plein de choses à faire maintenant que je suis à la retraite : m’occuper de mon jardin, aller chercher mes petits enfants à l’école, profiter de la vie quoi… J’ai même placé pas mal d’argent pour voyager. Mais je ne suis plus très en forme. J’ai 70 ans…
C’est décidé.
RépondreSupprimerJe me traite correctement.
Je retraite le temps, je regarde passer le tram qui envoient ses occupants vers des bureaux et des ateliers et des salles de cours et d’autres endroits où sont traités les affaires vitales d’une économie traitant parfois ses acteurs comme les sous-traitants de ses bénéfices...
Le vent balaie les nuages. Je balaie ma vie d’un passage d’oiseaux chantants.
Le tram s’en va, d’autres gens arrivent sur les quais.
Je tourne les talons sur ma vie d’avant, je regard l’avenir qui toise le passé, je regarde devant moi. Il est temps d’apprendre le temps, il est temps de le dompter. Je vais maintenant temporiser. Et commencer par aller devant cette école, où ma petite-fille va bientôt crier « Papy ! ».
Deux mots résumeront ma vie : Papa et Papy. Ils sont les pourvoyeurs du temps qui passe, et les détenteurs du bonheur absolu.
Un autre tram arrive.
Je ne regarde plus. Je marche. Loin devant.
Plus jeune c'était un mot qui avait de l'importance, c'était l'avenir, la carotte qui fait avancer. Je bosse, j'ai pas forcément le temps mais j'en profiterai à la retraite comme ont pu le faire nos grand-parents! aujourd'hui c'est l'inverse, je me dis faut que j'en profite maintenant sinon ce sera trop tard, c'est désormais abstrait pour moi la retraite, je suis convaincue que nous n'aurons pas de retraite, dans 30 ans ça n'existera plus ce sera fini depuis longtemps, ou alors dans quel état je serai? alors vivre le moment si c'est possible, ne pas attendre des moments que nous n'aurons peut être jamais.
RépondreSupprimercarpe diem
A.
mon premier jour de retraite...
RépondreSupprimerje m'interroge sur le sens même de ce que pourra signifier "retraite" le jour venu...
désormais je dois user ma plume jusqu'à plus soif pour partager mes mots avec les autres... alors j'en veux encore et encore des lundis au soleil ou pas !!!
ma retraite ne sera jamais celle du coeur, jamais celle des amis et jamais celle qui vous isole, vous laisse grignoter par la maladie de fatigue d'avoir trimé une vie durant...pour rien...
ma retraite sera fête chaque jour où mes yeux s'ouvriront encore sur le rire de mes enfants, de leurs enfants et sur les fleurs de mon jardin que j'aurais à l'oeil...
j'ose espérer que je ne fânerais pas trop tôt tout comme les fleurs que j'apprécie...
ma retraite sera dorée, poivrée, dansante et parfois peut-être mélancolique mais juste pour dire... tu te rend compte le terme retraite n'existe plus dans le dictionnaire... ( sic) !!!
allez !! au boulot maintenant !
Anab
Je ne comprends pas ! Nous étions là pour aller de l'avant, pourquoi ? J'ai mal, je sens comme une douleur et je ne peux entendre avec exactitude ce qu'il se passe, c'est flou mais j'entends bien ce qu'il se passe au loin. Les coups de canons déchirent mes oreilles, je deviens fou, c'est pire qu'une migraine. Ils passent tous et s'en vont aussi vite qu'une balle vous transpercerait la poitrine, d'ailleurs, je crois que c 'est mon cas... oui c'est ici que je l'ai, la poche intérieure droite de ma veste, enfin ce qu'il en reste, la photo de ma fille que je n'ai jamais connue, elle est belle même si au tour de moi je sens la mort et que mon accoutrement est plus que laborieux. Je la regarde, je l'observe, elle est magnifique, comme sa mère, que je ne reverrais probablement pas, je le comprends... cette douleur, c'est insoutenable. ils approchent et le miens s'en vont, ils m'abandonnent, d'ailleurs je crois que je ne pourrais rien faire de plus que contempler le désastre de l'homme, des corps, des marres de sang, une vraie piscine de l'enfer... il pleut, je sens quelque chose enfin, a défaut de sentir mes jambes, il fait froid, je suis seul là au milieu de ce champs mortel, il n'y a que le désespoir et la faucheuse qui sont au rendez vous de la folie des hommes.
RépondreSupprimerJe suis ici et ailleurs en même temps, je commence à avoir peur, je n'arrive plus à tenir ma fille dans ma main ou mes bras, mais j'entends encore ce signal au loin, probablement la dernière fois, ils annoncent bel et bien l'amère signal de la défaite, une retraite bien mérité pour des hommes comme moi. J'aimerais les serrer encore une fois dans mes bras mais j'ai beau tendre la main encore une fois, l'extrémité de mon bras ne les trouve pas... J'ai mal, j'ai ... mal ... horrible...ment..mal...
Nous y voilà, je savais bien qu'un jour il me faudrait arrêter, arrêter de travailler, mais aussi arrêter d'avoir un objectif tous les matins, arrêter aussi de gagner de l'argent, et j'en passe.
RépondreSupprimerEt quelle raison vais-je pouvoir me donner, pour mettre un pied en dehors de mon lit chaque matin...
Je suis devenue une personne sans but et sans volonté, c'est ainsi.
La société a voulu faire de moi quelques chose, me faire croire que tout ça avait un sens et puis un jour mes os ne sont plus assez solide pour que je puisse servir alors on m'a mis à la RETRAITE.
J'ai 70 ans passés et voilà, c'est fini. J'ai mal partout ce matin et je regarde avec un peu d'angoisse le vélo électrique qu'ils m'ont offert hier soir... Quelle idée quand même, j'ai dû le mettre sur le balcon... Pas de garage à vélo dans mon HLM...Est-ce que je vais avoir le temps d'en profiter,d'ailleurs, de ce foutu vélo...
RépondreSupprimerJe repense à cette fameuse année 2010 à partir de laquelle tout a changé, j'aurais dû plus lutter, un plus un ça peut faire des millions, j'aurais dû...
J’ai plein de choses à faire maintenant que je suis à la retraite : m’occuper de mon jardin, aller chercher mes petits enfants à l’école, profiter de la vie quoi… J’ai même placé pas mal d’argent pour voyager. Mais je ne suis plus très en forme. J’ai 70 ans…
RépondreSupprimerj'avoue je bats en retraite ! lâche !
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